Des écoles vitaminées en EPS, pourquoi pas partout ?

Résumé Fr En

L’éducation physique et sportive (EPS) à l’école primaire n’est pas enseignée à la hauteur de ce que les programmes prévoient (3 heures par semaine), alors même que les enjeux de santé sont criants et que des inégalités d’accès à la culture physique, sportive et artistique persistent. Or, même dans un contexte qui n’est pas favorable, certaines écoles réussissent à considérer l’EPS comme une discipline fondamentale et à dynamiser leur projet d’école par l’enseignement d’activités physiques, sportives et artistiques (APSA). Comprendre le fonctionnement de ces « Écoles vitaminées en EPS » a été l’enjeu d’une enquête portée par deux syndicats de la Fédération syndicale unitaire (FSU), enquête que nous présentons ici.

Physical and sports education (PSE) in elementary school is not taught to the extent that the programs provide (3 hours per week), while health issues are pressing and inequalities in access to physical, sports and artistic culture do persist. However, even in an unfavorable context, some schools are able to see PSE as a fundamental discipline and to boost their school project by teaching physical, sports and artistic activities (APSA). Understanding the functioning of these « Schools boosted in EPS » was the issue of a survey carried out by twp unions of Federation syndicale unitaire (FSU), a survey that we present here