Une histoire de l’Institut français d’archéologie du Proche-Orient (IFAPO) à travers le récit biographique de Frédéric Alpi, ingénieur de recherche au sein de l’Institut français du Proche-Orient

Fiche du document

Date

19 novembre 2019

Type de document
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
Les archives de la recherche de l'Institut français du Proche-Orient

Organisation

MMSH

Licences

Contrat d'utilisation en cours de signature avec le témoin. , Consultable sur autorisation




Citer ce document

Véronique Ginouvès et al., « Une histoire de l’Institut français d’archéologie du Proche-Orient (IFAPO) à travers le récit biographique de Frédéric Alpi, ingénieur de recherche au sein de l’Institut français du Proche-Orient », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.0yt0b9


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Spécialiste d'épigraphie et d'histoire chrétienne, Frédéric Alpi a été affecté à deux reprises à Beyrouth en tant qu’ingénieur de recherche d’abord en 1992 au sein de l’Institut français d’archéologie du Proche-Orient puis à partir de 2009 à l’Institut français du Proche-Orient. Son histoire avec cette aire géographique est ancienne d'abord parce qu'enfant il a passé des vacances à Beyrouth avec ses parents dont il se souvient précisément mais aussi parce que, après avoir réalisé ses études à l’ENS et obtenu l’agrégation de lettres, il a obtenu une bourse du Ministère des affaires étrangères. Il intègre alors l’École biblique et archéologique de Jérusalem (ÉBAF) sur une recommandation de François Villeneuvre, alors directeur de l’IFAPO, (1990-1995). À la bibliothèque de l’ÉBAF, il trouve des archives sur les pères cappadociens qui vont l'amener à la rédaction de sa thèse. En 1992 il est Allocataire de recherche puis Pensionnaire scientifique de l’IFAPO à Beyrouth. Premier chercheur à s’installer à Beyrouth après la guerre, il retrace l’histoire de la bibliothèque de l’institut, sa conservation, son déplacement et éparpillement à travers plusieurs institutions, ainsi que sa reconstruction dans les nouveaux locaux de la rue de Damas. Il est aussi particulièrement impliqué dans les fouilles du centre-ville de Beyrouth, nécessaire pour la reconstruction de la ville, un engagement que l’IFAPO avait pris avec les administrations libanaises. Il revient en France où il est intégré dans un laboratoire et où il soutient une thèse de doctorat le 5 décembre 2002 à l’Université de Paris IV – Sorbonne sous la direction de Bernard Flusin sur le thème « Recherches sur l’administration et la pastorale de Sévère d’Antioche (512-518) ». Son affectation en 2009 au sein du département d’archéologie et d'histoire de l’antiquité, se fait à la demande de Marc Griesheimer, directeur scientifique du département d’archéologie, qu’il remplacera en tant que directeur scientifique intérimaire entre 2013-2017. Il reste ensuite affecté à l’Institut où il entame un mémoire en vue d’une Habilitation à diriger les recherches sur le thème « Les institutions du patriarcat d’Antioche et les synodes afférents au VIe siècle, avec traduction des sources grecques et syriaques ». L’entretien est l’occasion de retracer le parcours scientifique du témoin mais aussi l’histoire de l’IFAPO avec un accent particulier sur l’histoire de la bibliothèque et des archives de chercheurs qui ont pu y être déposé.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en