2008
Cairn
Bernard Toboul, « Nul n'entre ici... », Figures de la psychanalyse, ID : 10670/1.mebip2
L’auteur propose une lecture structurale d’un Kafka « non kafkaïen ». Il s’agit avec Barthes d’explorer comment Kafka affronte le signe, puis lorsque le sens devient béance, interrogation illimitée que Barthes nomme le défectif. L’œuvre de Kafka offre ainsi une multiplicité de sens mais également une absence de sens faisant contrepoint avec la psychanalyse. Les signes font imploser l’idée d’un rapport au monde. Une autre voie serait de se libérer du parasite parolier, le procès que l’écriture inscrit par son acte. Le signifiant est ainsi défait de son arrimage phallique premier. L’auteur évoque un Kafka crépusculaire, non romantique. Dans Le château, dernier roman, l’ironie radicale apparaît d’autant plus crépusculaire qu’elle présage un Kafka arpenteur du désastre à venir.