L’apport des manuels d’agronomie à la reconnaissance par les archéologues des techniques agricoles des périodes historiques

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2024

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  • 20.500.13089/10sjf
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e-Phaïstos

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Jean-Yves Dufour, « L’apport des manuels d’agronomie à la reconnaissance par les archéologues des techniques agricoles des périodes historiques », e-Phaïstos


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Plus de 400 ouvrages d’agronomie datant principalement des époques moderne et contemporaine, ont été lus et examinés avec un regard d’archéologue ; ils nous expliquent les principes de mise en œuvre et de fonctionnement de maintes techniques agricoles, principalement dans les zones de grande culture céréalière. Ces fonctionnements permettent la constitution de grilles de lecture, pour reconnaître parmi les vestiges archéologiques arasés (creusements, murs, sols), les témoins d’activités agricoles. Certaines techniques de plantation (vigne, jardin fruitier, espalier, maraîchage…) laissent des traces au sol bien perceptibles par les archéologues, mais difficiles à interpréter sans connaissance des schémas d’organisation des espaces agricoles. Les bâtiments d’élevage et de stabulation sont construits selon des programmes différents, qui permettent de les identifier à l’état arasé. Les lieux de stockage composent une part importante des bâtiments de l’exploitation agricole. Ils répondent traditionnellement à des normes bien précises, et sont repérables à l’état de vestiges. Sur 30 sujets thématiques, les informations agronomiques sont synthétisées, des critères d’identification sont donnés, puis confrontés à des vestiges des époques moderne, médiévale et antique, issus de 115 sites fouillés en archéologie préventive. La distribution, autrement dite répartition des bâtiments au sein de la ferme, participe à renforcer la surveillance et les aspects pratiques des activités de la ferme. Quelques modèles sont étudiés pour comprendre la logique de répartition des bâtiments et activités entre eux. La richesse des données issues des traités agronomiques permet l’identification des vestiges liés à la production agricole pour les époques historiques.

More than 400 books on agronomy, dating mainly from the modern and contemporary periods, have been read and examined with an archaeologist’s eye; they explain to us the principles of implementation and functioning of many agricultural techniques, mainly in the areas of large-scale cereal cultivation. These operations allow the constitution of reading grids, to recognize among the excavated archaeological remains (diggings, walls, floors), the witnesses of agricultural activities. Certain planting techniques (vineyards, fruit gardens, espalier, market gardening, etc.) leave traces on the ground that are clearly visible to archaeologists, but difficult to interpret without knowledge of the organization schemes of agricultural areas. Livestock and stable buildings are built according to different programs, which allow them to be identified in the leveled state. Storage areas make up a large part of farm buildings. They traditionally meet very specific standards and can be identified as vestiges. On 30 thematic subjects, agronomic information is synthesized, identification criteria are given, then confronted with remains from the modern, medieval and ancient periods, from 115 sites resulting from preventive archaeology. The distribution of the buildings within the farm is used to reinforce the supervision and the practical aspects of farm activities. Some models are studied to understand the logic of distribution of buildings and activities between them. Some textbooks develop notions of rural economy; it seems possible to apply production-related calculations to certain archaeological remains. The wealth of data from agronomic treatises allows the identification of activities related to agricultural production for historical periods.

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