Hamlet or Shakespeare’s Anatomy of Death

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2024

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  • 20.500.13089/11njk
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Jean Du Verger, « Hamlet or Shakespeare’s Anatomy of Death », Arrêt sur scène / Scene Focus


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Résumé En Fr

The final act of Hamlet (c. 1600) opens on an uncanny scene in which the young prince is contemplating Yorick’s skull, while he ponders upon the mysteries of life and death. The graveyard scene constitutes ‘an extended interlude’ (Belsey, 37, 1997) in the play with its extensive meditation on mortality. This article offers a critical reassessment of how Shakespeare strips away the characters’ outward persona to expose the reality of the world of death. The play is informed with strong iconographical, philosophical, spiritual and theatrical resonances of death raising the dramaturgical issue of staging death on the Elizabethan and Jacobean stage. Moreover, these echoes and reverberations convey a rather accurate picture of one’s perception and understanding of death in Renaissance England. Much in the same way the anatomist’s ruthless scalpel reveals the secrets of the human body, the playwright’s pen bares the hidden truths of death as it does away with the false representations and appearances of the mundane world, rendering the invisible, visible.

Le dernier acte d'Hamlet (c. 1600) s'ouvre sur une scène étrange où l’on voit le jeune prince contempler le crâne de Yorick tout en méditant sur les mystères de la vie et de la mort. La scène du cimetière constitue, avec sa méditation approfondie sur la mortalité, une espèce d’« interlude prolongé » (Belsey, 37, 1997) à l’intérieur de la pièce. Cet article propose une réévaluation critique sur la manière dont Shakespeare dépouille ces personnages de leurs apparences pour mettre au jour la réalité de l’existence humaine et l’inéluctabilité de notre finitude. La pièce, parcourue de résonances iconographiques, philosophiques et spirituelles macabres, soulève la question de la mise en scène de la mort sur les scènes élisabéthaines et jacobéennes. Ces échos donnent une image assez précise de la manière dont la mort était perçue dans l'Angleterre de la Renaissance. À l’image du scalpel de l'anatomiste qui révèle les secrets du corps humain, la plume du dramaturge découvre les vérités cachées de la mort et de l’humaine condition, rendant ainsi visible l'invisible.

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