Vali pour une reine morte de Boris Gamaleya, épopée lyrique de la Réunion

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2024

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  • 20.500.13089/11p9a
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Annie Urbanik-Rizk, « Vali pour une reine morte de Boris Gamaleya, épopée lyrique de la Réunion », Carnets


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Résumé Fr En

Le poète et militant créole Boris Gamaleya chante son île perdue dans son premier recueil poétique Vali pour une reine morte. Contraint à l’exil en métropole par ostracisme politique, il ne se contente pas d’exhaler la nostalgie de cette terre australe lointaine, il évoque aussi avec fureur le destin tragique de cette ancienne colonie. Le vali, instrument de musique malgache fait de cordes et de bambou introduit dans les Mascareignes par les esclaves, suggère la dimension épique de ce long poème. Le vali symbolise la liberté que les noirs marrons réfugiés dans les cimes les plus inaccessibles ont tenté de retrouver. La reine morte n’est autre que Rahariane, la reine des esclaves enfuis qui incarne la sensualité de l’île féminisée, mortellement blessée et transfigurée par le pouvoir du verbe.

The creole activist Boris Gamaleya is a poet who sings his lost island in his first poetry work Vali for a dead queen. Forced into exile in mainland France because of political ostracism, he doesn’t just exude nostalgia for this southern land, he also evokes with fury the tragic destiny of this former colony. The vali, a malagasy musical instrument, made out of strings and bamboo was introduced into the Mascareignes by slaves. It suggests the epical dimension of this long poem. It symbolizes the liberty that the escaped slaves, who have found refuge in the most inaccessible peaks, have tried to find. The dead queen is no other than Rahariane, the queen of the escaped slaves who embodies the sensuality of a feminized island, deadly wounded and then, transfigured by the power of words.

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