2024
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Jim Ritter, « Henri Eyraud, mathématicien : une carrière forgée par la Grande Guerre », Cahiers François Viète
Henri Eyraud semblait se destiner avant la Grande Guerre à une carrière de professeur de lycée. Mobilisé, puis blessé et fait prisonnier dès le premier mois des hostilités, il est après trois ans de captivité envoyé en Suisse dans le cadre d’un nouveau programme pour les prisonniers blessés, qui lui permet de poursuivre sa formation en mathématiques. Nous montrons ici comment Eyraud est créé mathématicien chercheur par la Grande Guerre, d’abord à l’université de Genève et à l’École polytechnique fédérale (ETH) de Zurich, puis, une fois démobilisé, auprès d’Élie Cartan et Émile Borel à Paris. Sa thèse de 1926 sur une nouvelle théorie unifiée des champs restera la seule thèse dans le domaine de la relativité générale et de ses extensions à être publiée en France pendant deux décennies et lui ouvrira une brillante carrière universitaire à l’université de Lyon.