Les bas chœurs des cathédrales bretonnes aux xviie et xviiie siècles

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  • 20.500.13089/11rc8
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Olivier Charles, « Les bas chœurs des cathédrales bretonnes aux xviie et xviiie siècles », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest


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Si le dossier des hauts chœurs des cathédrales bretonnes est aujourd’hui bien documenté, celui des bas chœurs, dont la musique constitue la major pars, semble largement à reprendre. Les volumes de la France ecclésiastique montrent qu’à la veille de la Révolution ces bas chœurs forment un ensemble très hétérogène : diversité des effectifs, des compositions, du vocabulaire, des fonctions, des statuts… Autant de défis adressés à un projet d’analyse global, tant chaque cas paraît renvoyer à une histoire locale et particulière. La progression de l’enquête Muséfrem (MUSiques d’Église en FRance à l’Époque Moderne) et les discussions qui animent cette entreprise de longue haleine permettent, semble-t-il, de tenter l’aventure de la typologie. L’échantillon raisonnable de neuf cathédrales autorise ainsi le rapprochement entre les musiques et le profil démographique, culturel, religieux ou politique des villes où elles sont établies. En d’autres termes, les corps de musique de Rennes ou Nantes ressemblent-ils à ceux de Dol ou de Tréguier ? Plusieurs critères de comparaison peuvent être sollicités : leurs effectifs, la place qu’y occupent clercs et laïcs, le rôle joué par les places fondées, le rapport statuts/fonctions, l’instrumentarium et les voix, les moyens financiers qui leur sont alloués… En définitive, il semble possible de livrer un triple portrait des musiques bretonnes : en fonction de leurs effectifs, des dynamiques qui les animent, de leurs relations avec les autres corps de musique.

If the case concerning the upper choirs of the Breton cathedrals has been well-documented, that of the lower choirs, whose music constitutes a major component, largely merits closer investigation. The volumes of the “France ecclésiastique” show that, just as the country was on brink of Revolution, these lower choirs formed a very mixed group: the number and the diversity of the members, the vocabulary, duties, status… So many challenges to be addressed in order to conduct a global analysis project, as each case seems to reflect its own distinct local History. The progression of the Muséfrem (MUSiques d’Église en FRance à l’Époque Moderne) investigation, and the discussions which have driven this lengthy process, would seem to point towards attempting typology. A sample of 9 cathedrals would appear to be sufficient to allow us to draw a parallel between the different “corps de musique”, and the demographic, cultural, religious or political profiles of the cities in which they are established. In other words, do the singers and musicians from Rennes and Nantes ressemble those from Dol or Tréguier? Several comparison criteria can be called upon: their members, the positions occupied by the clergy and lay people, the role played by the seating arrangements, the link between status/duties, the instrumentarium and the voices, and how they were financed. Ultimately, it would seem possible to deliver a triple portrait of Breton “corps de musique” based on their membership, on the dynamics that drove them, and on their connections with the other groups of singers and musicians.

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