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Maud Hamoury, « La représentation des anges musiciens dans l’art breton des xviie et xviiie siècles », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest
Au cours du Moyen Âge, les représentations des anges musiciens fleurissent dans toute l’Europe et sur des supports variés. Si le concile de Trente a entraîné un léger recul de la représentation de cette pratique, les anges musiciens n’en demeurent pas moins présents dans l’art breton des xviie et xviiie siècles. La fonction première de l’ange musicien est la louange de Dieu par le chant et la musique. C’est donc tout naturellement, qu’ils décorent les voûtes peintes symbolisant le ciel mais aussi les tribunes d’orgue. Dans la peinture de chevalet, ils accompagnent le culte de la Vierge (Couronnement ou Assomption) ou le culte des saints comme Saint François d’Assise en extase. Dans la sculpture, ils trônent sur les abat-voix des chaires, ils font office de blochets ou ornent les retables. Outre l’intérêt de ces représentations pour l’histoire de l’art, elles apparaissent également comme un témoignage des instruments de musique utilisés à cette période.