Un cérémonial olympique réinventé ? Rites et protocoles dans les olympiades alternatives de l’entre-deux-guerres

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2024

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  • 20.500.13089/11ycw
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Clément Dumas, « Un cérémonial olympique réinventé ? Rites et protocoles dans les olympiades alternatives de l’entre-deux-guerres », Revue d'histoire culturelle


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Cet article étudie la réappropriation du cérémonial olympique par les olympismes alternatifs durant l’entre-deux-guerres. Défini durant les premières décennies du XXe siècle, le cérémonial olympique est en effet largement utilisé comme un modèle par les mouvements juif, communiste, socialiste et féminin dans le cadre des olympiades alternatives (Maccabiades, Olympiades ouvrières, Spartakiades, Jeux mondiaux féminins). Organisés dans le but de diffuser un message politique, les jeux alternatifs débutent par une cérémonie d’ouverture, qui se distingue par une surabondance de symboles (drapeaux, hymnes) et laisse place à des discours mobilisateurs. Maccabiades et jeux ouvriers font preuve d’originalité, en déployant les rites en dehors de l’enceinte sportive. Le cérémonial vise autant à célébrer une appartenance collective, qu’à montrer l’attachement à l’idéal pacifiste et à l’objectif d’un rapprochement des peuples par le sport, dans un contexte troublé par la montée des régimes fascistes.

This article examines the reappropriation of the Olympic ceremonial by alternative Olympisms during the interwar period. Defined in the first decades of the 20th century, the Olympic ceremonial was widely used as a model by the Jewish, Communist, Socialist and women’s movements in alternative Olympiads (Maccabiades, Workers’ Olympiads, Spartakiades, Women’s World Games). Organized with the aim of spreading a political message, the alternative games begin with an opening ceremony, distinguished by an overabundance of symbols (flags, anthems) and giving way to mobilizing speeches. The Maccabiades and the Workers’ Games demonstrate their originality by deploying the rites outside the sporting arena. The ceremonial is as much about celebrating a collective sense of belonging as it is about demonstrating commitment to the pacifist ideal and the goal of bringing people together through sport, in a context troubled by the rise of fascist regimes.

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