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https://hdl.handle.net/20.500.13089/11zrq
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https://doi.org/10.4000/11zrq
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Jean-Pierre Cavaillé, « Les priapolithes et hysterapetrae de Pierre Borel », Techniques & culture
Pierre Borel, collectionneur, savant et polygraphe du xvii e siècle, décrit dans ses Antiquités de Castres des pierres très remarquables à ses yeux du fait de leur forme phallique. Il les baptise « priapolithes » et s’interroge sur leur engendrement et sur leurs éventuelles vertus médicinales, voire aphrodisiaques. Mais ces pierres apportent surtout pour lui une preuve, parmi tant d’autres, de la vie des pierres, théorie ancienne mise en cause par la jeune science mécaniste. L’article l’accompagne dans sa réflexion et montre comment, jusqu’au xix e siècle, les priapolithes qui enrichissent les collections des naturalistes sont des objets privilégiés pour spéculer sur la signification – s’il en est une au-delà des « jeux de la nature » – des ressemblances entre certaines pierres et les organes du corps humain, du phénomène même de similitude que l’œil humain rencontre partout dans la nature.