2024
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/12156
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/12156
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-35668-157-7
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-35668-084-6
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Sophie Minon, « Les noms interlinguistiques en Méditerranée antique », MOM Éditions
En partant de la typologie communément admise pour décrire les noms bilingues, dont la présentation la plus explicite est actuellement celle qu’a donnée D. Dana dans son Onomasticon Thracicum, on s’efforcera, en adoptant cette fois un point de vue helléno-centré, de classer les quatre types les mieux identifiés (suffixés, hybrides, noms commodément dits d’assonance, calques sémantiques) – voire d’en distinguer d’autres ou des sous-catégories – en fonction des degrés d’acculturation qu’ils dénotent et aussi de la volonté de représentation de ces différents degrés. Il s’agira ainsi d’essayer de restituer les différentes modalités de construction du nom interlinguistique dans plusieurs zones de contacts interculturels ainsi que les motivations qui ont présidé au choix de chacune d’entre elles. Seront étudiées, pour ce faire, l’étymologie et la sémantique de quelques noms d’apparence grecque, tant par l’alphabet dans lequel ils sont transcrits que par leur structure morphosyntaxique. Les noms analysés (Mitrobatas, Habrocomas, Astyage, Zôpyros, Méléagros, Erxiès et Dareios) ont été choisis notamment pour les liens qu’entretenaient leurs porteurs, ou du moins celui d’entre eux qui est à l’origine de la diffusion du nom sous une forme hellénisée, avec à la fois le monde grec et une autre culture.