Diadoque de Photicé : l’invocation continue du nom de Jésus au prisme de la grâce

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2024

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  • 20.500.13089/123ql
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Natalie Depraz, « Diadoque de Photicé : l’invocation continue du nom de Jésus au prisme de la grâce », ThéoRèmes


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Résumé Fr En

Dans cette présentation phénoménologique de la théologie anthropologique de Diadoque de Photicé, mon objectif premier est de montrer combien ce saint fut, selon la belle formulation de Jean Meyendorff, « l'un des grands popularisateurs de la spiritualité du désert dans le monde byzantin ». L’expérience spirituelle du goût de Dieu n’est en rien l’apanage d’un cercle d’initiés ni réservée aux moines, parfois idéalisés comme des athlètes de Dieu : c’est la vie tout entière selon l’esprit qui est en jeu, tout l’itinéraire de la foi au quotidien, et pas seulement un état de prière illuminé. C’est pourquoi Diadoque, aujourd’hui encore, peut intéresser. On comprend alors combien pour Diadoque ce chemin expérimental et expérientiel de la vie humaine ne distingue plus, à terme, grâce divine et effort humain. Non qu’il faille confondre les parts respectives de Dieu et de l’humain, mais parce que, comme on le verra, la grâce étant donnée à l’homme dès le baptême, elle se met à opérer de plus en plus, à mesure que l’être humain pratique, fait exercice (askesis), effort (epimeleia), à savoir entre toujours plus, et toujours mieux surtout, dans l’invocation du nom de Jésus. Ainsi, grâce divine et effort humain, œuvrant ensemble, entrent spontanément dans une sorte de danse où ils deviennent à mesure un en deux.

With this phenomenological contribution to Diadocus of Photicea’s anthropological theology, my main goal is to show how this saint, according to John Meyedorff’s nice words, has been “one of the main popularizers of the desert spirituality in the Byzantine world”. The spiritual experience of the taste of God is then in no way the privilege of the circle of initiates nor is it reserved for monks, who are sometimes idealized as athletes of God. What is at stake is the whole spiritual life, the whole daily journey of life, not only a provisional illuminated prayer-state. Diadochus therefore is still of interest for us today. We understand then how this experimental and experiential way does not include in the end a distinction between divine grace and human effort. Not that the parts played by human beings and God end up in a confusion, but, as we will see, since grace is given to the human being from baptism onward, it keeps on being more and more effective, as the human being practices, exercises (askesis), makes efforts (epimeleia), that is, namely, enters more and more into the invocation of the name of Jesus. So divine grace and human effort literally co-operate, work together, and spontaneously enter into a kind of danse in which they gradually become two in one.

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