In the Shadows of Absolutism

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  • 20.500.13089/12a7k
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Lars Andersen, « In the Shadows of Absolutism », Crime, Histoire & Sociétés


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Résumé En Fr

This article investigates the peculiar development of Denmark’s criminal justice administration during the nineteenth century. Despite the conceptualization of a modernized criminal justice system in the liberal constitution of 1849, the inquisitorial principle persisted in criminal trials until 1919, positioning Denmark as one of Europe’s most regressive nations in this regard. This article seeks to analyse this delay in reform by scrutinizing the operational aspects of the criminal justice system. It contends that Commission Courts, originating from the era of absolutism, were seen as necessary to combat crime (particularly in rural areas where local policing was inadequate) and a desirable political tool for the Danish government. There were thus concrete and practical reasons why modernization was postponed. It is only by examining the practical operation of the law within its social, political, and cultural contexts that the practical manifestation of power can be analysed.

Cet article analyse le développement particulier du système de justice pénale au Danemark au cours du dix-neuvième siècle. Malgré la constitution libérale de 1849 et l’annonce faite d’une modernisation du système pénal, le principe inquisitoire a persisté dans les procès criminels jusqu’en 1919, faisant du Danemark l’une des nations les plus régressives d’Europe à cet égard. Cet article propose d’analyser ce retard dans la réforme judiciaire en examinant l’organisation du système de justice pénale. Il soutient que les tribunaux « de commission », issus de la période absolutiste, étaient considérés comme nécessaires pour lutter contre la criminalité (en particulier dans les zones rurales où les services de police locaux étaient inadéquats), et comme un outil politique utile pour le gouvernement danois. Il y avait donc des raisons concrètes et pratiques pour retarder la modernisation. Ce n’est qu’en examinant le fonctionnement concret de la loi dans son contexte social, politique et culturel que la manifestation pratique du pouvoir peut être dévoilée.

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