2024
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2431-1766
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2425-6250
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/12dmz
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/12dmz
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Gilles Couderc, « De Byron à Benjamin Britten : quelques Venises anglaises », Caliban
Quand en octobre 1971, le compositeur Benjamin Britten, son compagnon et interprète privilégié le ténor Peter Pears, sa librettiste Myfanwy Piper et le peintre et graveur John Piper partent pour Venise afin d’adapter pour l’opéra la nouvelle de Thomas Mann Der Tod in Venedig (1912), ils ont depuis longtemps succombé aux charmes de la ville dont Byron fournit de nouvelles images à un nouveau public à l’orée du XIXe siècle, dont l’inévitable John Ruskin. Cet article se propose d’indiquer dans l’opéra la trace d’une filiation qui va de Byron à Ruskin, du critique d’art Adrian Durham Stokes à John Piper et Britten, et d’autre part, celle plus fantomatique puisque liée à l’homosexualité du couple Britten-Pears, du poète et critique John Addington Symonds, de l’historien Horatio Forbes Brown et d’Henry James, qui font de la mort de Venise la mort à Venise.