Géographies musicales et cinéma – deux héroïnes aveugles : Suzy (Seule dans la nuit/Wait until Dark, Terence Young 1967) et Sarah (Terreur aveugle/Blind Terror, Richard Fleischer 1971)

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2024

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  • 20.500.13089/12dmm
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Caliban

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Résumé Fr En

Deux films, Seule dans la nuit (Terence Young 1967) et Terreur aveugle (Richard Fleischer 1971) dont l’héroïne est aveugle sont étudiés sous l’angle d’un aspect de la géographie musicale, le paysage sonore. Dans un premier temps, le générique d’ouverture est étudié comme le dispositif qui met en place une dialectique particulière. Il s’agit d’une part d’entendre un espace-temps sonore où l’orchestre hors-champ s’empare de la salle obscure, et, d’autre part, des thèmes musicaux qui se détachent de ce continuum et viendront ponctuer le récit audio-visuel. C’est ensuite une analyse de la mise en scène sonore de l’identification de lieux, d’objets, ou de visiteurs par l’aveugle qui est proposée. Dans les deux films ce paysage sonore informe un sentiment de sécurité chez le personnage, puis un événement sonore central provoque la découverte d’un danger imminent par l’héroïne provoquant la terreur chez elle. Dans une troisième partie, il s’agit de définir des caractéristiques formelles communes aux deux films qui donneraient naissance à un sous-genre cinématographique particulier, le film d’aveugle.

Two films about a blind heroine, Wait until Dark (Terence Young 1967) and Blind Terror (Richard Fleischer 1971), are discussed from the point of view of the soundscape in the cinematography. First the main title is studied, since this is when the specific dialectics of the two films are constructed. As the movie-goers are sitting in the dark, a non-diegetic music is heard with a screen showing the beginning of an action at night, while music themes clearly stand out so that they can return separately. In a second part, the soundscape created by the identification of objects, places and people by the blind characters is examined. In both films, a pivotal crisis occurs in which much effect is achieved by the film’s soundscape, as the narrative shifts from the heroine’s feeling of security to insecurity and extreme danger. In a third part, it is argued that the specific characteristics of the soundscape ruling the cinematography of the two films suggest the creation of a horror-film sub-genre, a cinema of the blind.

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