2024
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/12fq8
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https://doi.org/10.4000/12fq8
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Stéphane Chaudier, « Chanter les passions tristes au féminin. », Transposition
Une femme artiste aujourd’hui peut-elle encore chanter les passions tristes liées à l’amour (et parmi elles, la jalousie) sans être perçue comme une femme enchaînée à l’ordre injuste du patriarcat, sans être suspecte de naïveté, de complaisance ou d’aigreur ? Une femme émancipée peut-elle se présenter comme l’énonciatrice d’un discours lyrique faisant la part belle à la plainte, à la souffrance ? À quelles conditions chanter l’affect douloureux peut-il aussi être un geste esthétique et politique ? L’étude propose de croiser des critères énonciatifs et thématiques pour faire le partage, au sein de la chanson féminine, entre une peinture conservatrice et une analyse progressiste des affects douloureux et des passions tristes.