L’éternité en photographie. La Grèce exposée à la Conférence de paix de Paris, 1919

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2018

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Estelle Sohier, « L’éternité en photographie. La Grèce exposée à la Conférence de paix de Paris, 1919 », Transbordeur


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Quelques jours après l’ouverture de la Conférence de paix de Paris, en janvier 1919, une vaste exposition de photographies est inaugurée dans le centre de la capitale : La Grèce éternelle présente plus de cinq cents photographies de Fred Boissonnas et est accompagnée par le Premier ministre grec Elefthérios Venizélos et sa délégation, venus à Paris plaider la cause de la Grèce. Avec plus de 40 000 visiteurs en un mois, l’exposition se révèle comme l’un des théâtres du règlement de la paix. Dans cet article, l’auteure s’interroge sur l’intrication des enjeux artistiques, économiques et idéologiques de cette exposition, en observant le contexte politique de l’événement, le dispositif scénographique élaboré, ainsi que les liens tissés entre les images (exposées, imprimées et projetées) et les objets, les textes et les paroles déployés autour d’elles. L’auteure se penche aussi sur les interactions entre un photographe, le monde politique et un groupe d’intellectuels associés pour influencer le règlement de la paix en donnant une forme visuelle à un récit national, et en soudant un groupe social autour d’un imaginaire politique et géographique élaboré au XIXe siècle, et actualisé par la photographie, celui de la « Grande Grèce ».

A few days after the beginning of the Paris Peace Conference in January 1919, an enormous exhibition of photographs was officially opened in the centre of the French capital. Eternal Greece comprised over 500 photographs by Fred Boissonnas and was accompanied by the Greek prime minister Elefthérios Venizélos and his delegation, who had come to plead their country’s cause. Attracting more than 40,000 visitors in a month, the exhibition was intended as one of the “theatres of peace”. This article investigates the exhibition’s intertwining of artistic, economic and ideological issues through the examination of the event’s political context, its complex scenography, and the connections set up between the exhibited, printed and screened images and the objects, texts and rhetoric surrounding them. The author also looks into the interaction between a photographer, the world of politics and a group of intellectuals. The latter was formed to influence the peace process by giving visual shape to a national narrative and by consolidating a social group around a 19th-century political and geographical ideal updated by the power of photography: that of “Great Greece”.

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