2024
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2266-0909
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/12lhy
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/12lhy
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Florent Favard, « The Good Place, ou ce que les séries se doivent les unes aux autres », TV/Series
Cet article propose d’analyser la série The Good Place (NBC, 2016-2020) sous l’angle de la réflexivité et du métadiscours qu’elle déploierait sur la sérialité contemporaine en la comparant à d’autres séries riches en métatexte qui explorent des thèmes similaires. Comme Westworld (HBO, 2016-2022), The Good Place décrit un simulacre infernal basé sur une succession de reboots qui ne produisent d’abord aucun sens, du fait de l’amnésie de leurs protagonistes. La série partage aussi avec Person of Interest (CBS, 2011-2016) un discours similaire sur la valeur de la vie humaine face à des algorithmes et des systèmes de surveillance de plus en plus inhumains et déshumanisants, à mettre en regard de la diffusion internationale de The Good Place, qui prend place sur la plateforme Netflix. Enfin, les liens prégnants qui existent entre The Good Place et Lost (ABC, 2004-2010) permettent d’explorer le discours que tient la première sur la « promesse de dénouement » et la « bonne » fin des séries.