The Good Place, ou ce que les séries se doivent les unes aux autres

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Date

2024

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  • 20.500.13089/12lht
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TV/Series

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Cet article propose d’analyser la série The Good Place (NBC, 2016-2020) sous l’angle de la réflexivité et du métadiscours qu’elle déploierait sur la sérialité contemporaine en la comparant à d’autres séries riches en métatexte qui explorent des thèmes similaires. Comme Westworld (HBO, 2016-2022), The Good Place décrit un simulacre infernal basé sur une succession de reboots qui ne produisent d’abord aucun sens, du fait de l’amnésie de leurs protagonistes. La série partage aussi avec Person of Interest (CBS, 2011-2016) un discours similaire sur la valeur de la vie humaine face à des algorithmes et des systèmes de surveillance de plus en plus inhumains et déshumanisants, à mettre en regard de la diffusion internationale de The Good Place, qui prend place sur la plateforme Netflix. Enfin, les liens prégnants qui existent entre The Good Place et Lost (ABC, 2004-2010) permettent d’explorer le discours que tient la première sur la « promesse de dénouement » et la « bonne » fin des séries.

This article on The Good Place (NBC, 2016-2020) explores the series’ reflexivity and meta-discourse on contemporary seriality, by comparing it to other metatextual TV series with similar themes. The Good Place and Westworld (HBO, 2016-2022) display the same infernal simulacra based on meaningless reboots, as their protagonists constantly forget what happened to them. Person of Interest (CBS, 2011-2016) shares with The Good Place an in-depth discourse on the value of human life against inhuman and dehumanizing algorithms and mass surveillance, the irony being that The Good Place is distributed internationally on SVoD platform Netflix. Last but not least, the link between The Good Place and Lost (ABC, 2004-2010) allows us to read the former as a commentary on “promising closure” and on what may be a “good” ending for TV series.

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