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https://hdl.handle.net/20.500.13089/12oqi
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https://doi.org/10.4000/12oqi
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Tais Pagoto Bélo et al., « Boudica, the Warrior Queen, as seen through DevianArt: Why pop culture proves to be so informative », Anabases
Cet article étudie l’image de la « Warrior Queen » Boudica (Boudicca, Boadicea) dans la culture populaire contemporaine à travers l’objectif du site Web DeviantArt (®), qui fournit des informations précieuses sur le pays et le sexe des créateurs, ainsi que la possibilité d’étudier la scène créative en temps réel par des artistes qui, le plus souvent, ne sont pas des professionnels, mais de jeunes créateurs et, plus important encore, de jeunes créatrices. D’un point de vue général, Boudica-la-guerrière l’emporte sur les autres représentations de Boudica et certainement sur Boudica-la-mère. Mais s’il n’y a guère de différence en ce qui concerne le port d’armes, il n’en va pas de même pour les représentations agressives. Ici, le taux est deux fois plus élevé chez les contributeurs masculins. La différence est encore plus grande en ce qui concerne la sexualisation du corps de Boudica. Plusieurs tendances générales observées pour Boudica sont également valables pour Cléopâtre. Chacune est représentée plus souvent seule. Chacune est plus souvent décrite comme une incarnation puissante de femmes fortes : en armes pour Boudica, avec des félins pour Cléopâtre. Et dans chaque cas, leurs images ont été simplifiées afin d’être comprises par un large public. Une femme égyptienne (c’est-à-dire pharaonique) sexualisée est désormais nécessairement Cléopâtre. Il en va de même pour Boudica : une guerrière aux cheveux roux et au visage peint en bleu ne semble plus désigner qu’elle.