2022
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/12pg8
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https://doi.org/10.4000/12pg8
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Anne Bocquet et al., « Villes et campagnes des cités des Aulerques, Cénomans et Diablintes entre les iiie et viie siècles ap. J.-C. », Fédération pour l’édition de la Revue archéologique du Centre de la France
Au sein des cités voisines des Aulerques, Cénomans et Diablintes, la documentation archéologique disponible pour l’Antiquité tardive et le début du haut Moyen Âge, bien que lacunaire, permet de dresser un état des lieux des évolutions que connaissent le réseau urbain – villes principales et secondaires –, les établissements ruraux et les productions. Il est ainsi possible de mettre en évidence des situations contrastées, variant entre abandon, perduration, sous différentes formes, et créations. Au milieu du ve s., alors que la civitas des Diablintes a été rattachée à celle du Mans et son chef-lieu Jublains déclassé, on constate ainsi que plusieurs agglomérations (6 sur 16) ont disparu, mais on doit envisager, en contrepoint, une vague de créations probables aux vie-viie s. Dans les campagnes, des fermes et des villae sont abandonnées entre les iiie et ve s., les créations durant ces mêmes siècles étant très rares. Plusieurs villae, en revanche, restent occupées puis changent de forme en donnant naissance à des petits habitats groupés, qui parfois deviennent des villages. De nouveaux établissements vont s’y ajouter aux vie-viie s. En parallèle, un certain dynamisme économique subsiste, que l’on perçoit dans les activités agropastorales, mais aussi dans la continuation de la production de fer et de céramiques.