Georges Canguilhem, 1942-1943, 1962-1963 : « La philosophie est […] philosophie des valeurs »

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2024

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Michel Fichant, « Georges Canguilhem, 1942-1943, 1962-1963 : « La philosophie est […] philosophie des valeurs » », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg


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Résumé Fr En

En 1942-1943, alors qu’il achevait sa thèse de doctorat en médecine, Georges Canguilhem a donné un cours à la Faculté des Lettres de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand sur Les normes et le normal. En 1962-1963, il donna de nouveau un cours à la Sorbonne intitulé cette fois La norme et le normal. Le premier de ces cours permet d’identifier le « démon philosophique » qui inspire aussi la thèse de médecine : il s’agit de faire de la philosophie une philosophie des valeurs. Le second n’abandonne rien de cet engagement. Canguilhem en tire la conséquence que la philosophie, ayant en charge le règlement critique des conflits de valeurs, ne peut avoir elle-même une de ces valeurs pour norme. D’où l’apparent paradoxe qu’« il n’y a pas de vérité philosophique ».

In 1942-1943, when he was completing his doctoral thesis in medicine, Georges Canguilhem gave at the Faculté des Lettres of Strasbourg relocated to Clermont-Ferrand a lecture on Les normes et le normal. In 1962-1963, he again gave a lecture at the Sorbonne, this time entitled La norme et le normal. The first of these lectures identified the “philosophical demon” that also inspired the medical thesis: the aim was to make philosophy a philosophy of values. The second does not abandon this commitment. Canguilhem draws the conclusion that philosophy, whose task is the critical resolution of conflicts of values, cannot itself have one of these values as its norm. Hence the apparent paradox that “there is no such thing as philosophical truth”.

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