2024
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/12w05
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https://doi.org/10.4000/12w05
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Dans les premières décennies du Seicento italien, après avoir trouvé un terrain favorable dans le madrigal italien, l’imitation du sommeil se farde le visage pour élire domicile dans l’opéra vénitien. Une analyse des grandes scènes de sommeil ponctuant le premier opéra baroque peut prouver la quasi-omniprésence de la rhétorique de l’humeur noire, des ingrédients du genre mollis aux tétracordes phrygiens descendants, en passant par les intervalles chromatiques et diminués, les basses profondes de passacaille et les figures de la repetitio, dont l’anadiplose à la source de l’ostinato.