La figure de l’auteur dans l’œuvre de Maryse Condé : entre mensonge et vérité

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2022

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Odile Hamot, « La figure de l’auteur dans l’œuvre de Maryse Condé : entre mensonge et vérité », Archipélies


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Le présent article se propose d’étudier la question des liens entre le mensonge et la vérité dans l’œuvre de Maryse Condé à travers le cas d’un épisode fameux du Cœur à rire et à pleurer (1999), celui de la saynète d’anniversaire offerte à sa mère par la petite héroïne. Exemple des boursouflures et falsifications que l’autobiographe dénoncera treize ans plus tard dans La Vie sans fards, cet épisode, initialement présenté comme véridique par l’auteur dans de nombreux entretiens et repris de confiance par la critique, se révèlera mensonger. Se posent à travers lui la question de la construction de la figure de l’auteur, à la lisière entre l’espace textuel et celui de l’entretien, et celle de la subversion du pacte éthique qui garantit l’authenticité du discours autobiographique, au-delà des inévitables imprécisions et erreurs inhérentes au genre. Il requiert en définitive la mise en œuvre d’une herméneutique visant à tenter de déterminer le sens métatextuel que lui confère l’autobiographe.

This present article aims to study the question of the links between lies and truth in the work of Maryse Condé, through the case of a famous episode of Le cœur à rire et à pleurer (1999), that of the birthday playlet offered to her mother by the little heroine. As an example of the bloat and falsification that the autobiographer would denounce thirteen years later in La Vie sans fards, this episode, initially presented as truthful by the author in numerous interviews and taken up with confidence by the critics, would prove to be a lie. Through it, the question of the construction of the author’s figure at the border between the textual space and that of the interview is raised, as well as that of the subversion of the ethical pact that guarantees the authenticity of autobiographical discourse, beyond the inevitable imprecisions and errors inherent to the genre. In the end, it requires the implementation of a hermeneutic aiming at trying to determine the metatextual meaning that the autobiographer confers on it.

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