2022
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2777-5909
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2110-7130
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/12wmo
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/12wmo
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Nathalie Bouchaut, « Une rue pour George Floyd ! De mai 1967 à mai 2020 : ces violences policières qui ont marqué l’histoire de la Guadeloupe », Archipélies
L’objet de notre article est d’explorer les raisons des protestations en Guadeloupe à la suite de la mort de George Floyd en 2020. Lorsque l’Afro-Américain succombe par asphyxie sous le genou de Derek Chauvin, homme policier blanc, c’est l’indignation à travers le monde. Ce meurtre, largement médiatisé, dépasse les frontières de l’Amérique. Partout, des rassemblements sont organisés pour dénoncer le racisme systémique aux États-Unis. En Guadeloupe, de nombreuses associations s’unissent afin de faire entendre la voix d’habitants choqués par l’événement ou qui ont vécu des tragédies similaires. Des personnalités universitaires et politiques font notamment référence au massacre de mai 1967, au cours duquel, en Guadeloupe, des gendarmes avaient abattu sans retenue des manifestants grévistes. Il s’agira donc pour nous ici d’analyser les liens socio-historiques à l’origine du militantisme Black Lives Matter, à la fois sur l’île et aux États-Unis.