Faire patrimoine à La Guadeloupe et à La Réunion : édifices publics et habitats urbains du XXe siècle

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2024

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  • 20.500.13089/1320y
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Sophie Paviol et al., « Faire patrimoine à La Guadeloupe et à La Réunion : édifices publics et habitats urbains du XXe siècle », Revue d'histoire culturelle


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Résumé Fr En

En 1946, après plus de trois siècles de colonisation, les îles de la Guadeloupe et de La Réunion deviennent des départements français. Si elles présentent des similitudes (latitudes tropicales, volcanisme, peuplements issus de la traite négrière et de l’engagisme), les cultures de l’habiter et la relation à la France de leurs habitants n’en sont pas moins différentes. L’étude des dossiers de demande de classement, des inventaires régionaux et autres études patrimoniales conservés dans les archives administratives des Directions des Affaires Culturelles de la Guadeloupe et de La Réunion permet de faire une analyse comparative des processus de reconnaissance patrimoniale des édifices publics et des habitats urbains du XXe siècle dans ces deux îles. Il s’agit de s’intéresser aux représentations et arguments avancés par les services de l’État. Quelles sont les architectures observées ? Comment sont-elles comprises et appréciées ? Quels critères et arguments sont retenus pour les îles de la mer des Caraïbes et pour celle de l’océan Indien ? Les différentes missions et enquêtes patrimoniales sur l’architecture lancées depuis 1949 peinent, en effet, à reconnaître les spécificités de ces cultures créolisées et ont longtemps été les vecteurs de la culture administrative et patrimoniale nationale. Une approche plus inclusive appuyée sur la notion de créolisation permettrait de refonder le regard patrimonial.

In 1946, after more than three centuries of colonization, French islands Guadeloupe and Reunion become French departments. Even if these two islands have similarities (tropical latitudes, volcanism and populations descending from the slave trade and forced labor), their inhabitants’ cultures of inhabiting and relationship to France are different. This paper offers to initiate a comparative analysis of patrimonial processes and recognitions of public buildings and urban houses built in the 20th century in Guadeloupe and Reunion, based on the study of files for historical monument classification requests, regional Inventories and other patrimonial studies conserved in the administrative archives of the two islands’ Direction des Affaires Culturelles. This paper is interested in looking into representations and arguments used by the State Services. What architectures are looked at? In which ways are they understood and appreciated? Based on what criteria and arguments in the Caribbean Island and in the one in the Indian Ocean? The various heritage missions and surveys on architecture launched since 1949 struggle, in fact, to recognize the specificities of these creolized cultures and have long been the vectors of national administrative and heritage culture. A more inclusive approach based on the notion of creolization would make it possible to reshape the heritage perspective

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