À propos de la supériorité de l’arabe sur le persan dans un traité de grammaire arabe du xe siècle : apologie de la langue et expérience cognitive

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2023

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  • 20.500.13089/132lh
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arabe

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Julien Sibileau, « À propos de la supériorité de l’arabe sur le persan dans un traité de grammaire arabe du xe siècle : apologie de la langue et expérience cognitive », Société d’histoire et d’épistémologie des sciences du langage


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Résumé Fr En

Cet article prend pour objet la façon dont un grammairien de la TGA1, Ibn Ǧinnī (m. 3922/1002), a argumenté en faveur de la supériorité de l’arabe classique sur le persan, à travers un passage de son ouvrage principal : les Ḫaṣāʾiṣ. Nous étudierons point par point les étapes de son raisonnement en mettant en avant sa spécificité par rapport à celui d’un savant de la même époque : Ibn Fāris (m. 395/1004), qui a lui aussi abordé le même sujet. Deux questions nous animeront tout au long de notre étude. Tout d’abord, on se demandera comment l’histoire et la politique façonnent les représentations développées par les hommes sur le langage. Et dans le même temps, nous nous demanderons si, de ce monde préscientifique, n’émergeraient pas des idées intéressantes dont les savoirs sur le langage peuvent aujourd’hui tirer profit.

This paper focuses on a grammarian of the Arabic tradition, Ibn Ǧinnī (d. 392/1002), and his argument in favour of the superiority of classical Arabic over Persian developed in his main work, al-Ḫaṣāʾiṣ. We will discuss his reasoning step by step bringing to light its specificity as compared to the discourse of his contemporary Ibn Fāris (d. 395/1004) who tackled the same issue. Our analysis is twofold: first, we will consider the question of how history and politics shape the representations of language developed by mediaeval scholars; and second, we will try to evaluate if linguistic ideas of this prescientific period could not benefit our modern linguistic sciences.

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