2024
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2431-6563
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/1365f
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/1365f
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Noémie Alekanian, « Réalisatrices en séries : la représentation de la cinéaste abusive dans The L Word, The Deuce et Brand New Cherry Flavor », Genre en séries
Le cinéma, la télévision, et plus récemment les plateformes, ont fréquemment exploré les conditions de leur production à travers la mise en scène de leurs coulisses, tant les plateaux de tournage que les bureaux des studios et des chaînes de télévision. Cet attrait de la fiction audiovisuelle pour la représentation de sa propre communauté professionnelle est toutefois mise au défi, depuis octobre 2017, par le mouvement #MeToo. À la suite des nombreux témoignages de travailleur·se·s, majoritairement des femmes, sur les violences et les discriminations subies au sein de leur environnement professionnel, le format sériel s’est emparé de ces thèmes en mettant notamment en scène plus de personnages de réalisatrices. Si l’on peut se réjouir de voir davantage de femmes à de telles positions, les séries semblent montrer des réalisatrices certes puissantes mais abusives. Cet article propose donc d’interroger la représentation de ces professionnelles sur le petit écran, à l’aune des enjeux soulevés par #MeToo, à travers l’analyse de trois séries : The L Word (2004-2009, Showtime), The Deuce (HBO, 2017-2019) et Brand New Cherry Flavor (Netflix, 2021).