Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1960-6176
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0769-0959
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/1395v
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/1395v
info:eu-repo/semantics/embargoedAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
Michel Denis et al., « Belleville à l’écran. Un exercice de topographie cinématographique », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze
Paris a généreusement offert aux cinéastes ses rues, ses avenues, ses monuments depuis l’origine du cinéma : les sites emblématiques de la capitale ont été saisis sous tous les angles pour entretenir l’image d’un Paris éternel, captés à travers des lieux à forte valeur symbolique (Tour Eiffel, butte Montmartre, Champs-Élysées) offrant autant de signes de reconnaissance pour le monde entier. Un des quartiers situés aux marges de la capitale, celui de Belleville, a pu être aussi une source d’inspiration tranchant avec les grands lieux emblématiques qui symbolisent Paris à eux tout seuls. Il ne contient pas de monument qui le singularise, mais il est perçu comme un quartier possédant un « caractère », avec une population qui lui donne une « identité ». Et surtout, le quartier a accueilli et accompagné pendant un demi-siècle l’essor de l’industrie cinématographique française.