Miracle à Maiori, une enquête sur les lieux de Viaggio in Italia

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  • 20.500.13089/13953
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Anouk Baldassari-Phéline, « Miracle à Maiori, une enquête sur les lieux de Viaggio in Italia », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze


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Résumé Fr En It

Cet article présente les premiers résultats d’une thèse en cours qui porte sur la genèse du film de Roberto Rossellini Viaggio in Italia (Voyage en Italie), tourné à Naples et dans les environs en 1953. Les recherches de l’auteure l’ont conduite à accorder une attention particulière au village de Maiori, sur la côte amalfitaine, où se déroule la dernière scène. Elle a entrepris de documenter le tournage de ce « miracle » final en conjuguant le travail d’archives et une enquête de terrain parmi la population et les descendants des participants à cette séquence finale. Contrairement à ce qui est souvent affirmé, celle-ci ne fut en rien improvisée sur place mais bel et bien mise en scène avec les habitants du village et de villages environnants, soigneusement préparée. Il reste qu’au terme de ce parcours, le film de Rossellini apparaît comme un lieu de mémoire pour la communauté locale.

This article presents the first results of an ongoing thesis on the genesis of Roberto Rossellini’s film Viaggio in Italia (Journey in Italy), shot in and around Naples in 1953. The author’s research led her to pay particular attention to the village of Maiori, on the Amalfi coast, where the last scene takes place. She undertook to document the filming of this final “miracle ” by combining archival work with fieldwork among the population and the descendants of the participants in this final sequence. Contrary to what is often claimed, the sequence was in no way improvised on the spot, but rather carefully prepared and staged with the inhabitants of the village and surrounding villages. At the end of this journey, Rossellini’s film appears as a place of memory for the local community.

Questo articolo presenta i primi risultati di una tesi in corso sulla genesi del film Viaggio in Italia di Roberto Rossellini, girato a Napoli e dintorni nel 1953. Le ricerche dell’autrice l’hanno portata a prestare particolare attenzione al villaggio di Maiori, sulla costa amalfitana, dove si svolge l’ultima scena. Si è impegnata a documentare le riprese di questo « miracolo » finale combinando il lavoro d’archivio con il lavoro sul campo tra la popolazione e i discendenti dei partecipanti a questa sequenza finale. Contrariamente a quanto spesso si sostiene, la sequenza non è stata assolutamente improvvisata sul posto, ma preparata e messa in scena con cura insieme agli abitanti del villaggio e dei villaggi circostanti. Alla fine di questo viaggio, il film di Rossellini appare come un luogo di memoria per la comunità locale.

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