Entre fabrique continue du paysage (post-)industriel et absence de récit commun autour du patrimoine industriel : le cas du bassin stéphanois

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2024

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  • 20.500.13089/13ae3
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Georges-Henry Laffont et al., « Entre fabrique continue du paysage (post-)industriel et absence de récit commun autour du patrimoine industriel : le cas du bassin stéphanois », Bulletin de l’association de géographes français


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Résumé Fr En

Saint-Étienne, bastion industriel jusqu’en 1918 avant de devenir un territoire en crise, a puisé dans son sous-sol ses racines, son identité. Aujourd’hui, son paysage offre au regard les traces de cette épopée industrielle unique mais aussi les marques d’une permanente transformation. Analyser ce paysage d’activités nécessite de mettre en tension les imaginaires, représentations avec les pratiques relevant de la muséification, l’invisibilisation, la réhabilitation ou la destruction. Ces tensions conduisent au constat d’une patrimonialisation compliquée et de l’absence d’un récit partagé où les traces industrielles sont appréhendées en tant que ressources, risques, contraintes et agréments. Pour dévoiler la fabrique de ce paysage industriel en mouvement, le propos se fonde sur l’analyse individuelle et croisée de documents iconographiques permettant de confronter les regards sur cette mise en paysage du territoire, d’articles de presse, scientifiques, etc. révélant quant à eux les discours véhiculés sur ce paysage d’activités, d’entretiens auprès des acteurs de la mise en patrimoine de ce paysage, d’habitant.es et de membres d’associations liées à la mémoire et à la valorisation de l’héritage industriel stéphanois.

Saint-Étienne, an industrial stronghold until 1918 before becoming an area in crisis, has drawn its roots and its identity from its underground. Today, its landscape reveals not only the traces of this unique industrial epic, but also the signs of its ongoing transformation. To analyze this landscape of activities, we need to set imaginations and representations against the practices of museification, invisibilization, rehabilitation or destruction. These tensions lead to the observation of a complex patrimonialization and the lack of a shared story in which industrial traces are apprehended as resources, risks, constraints and amenities. To unveil the making of this industrial landscape in movement, this article is based on an individual and cross-disciplinary analysis of iconographic documents, allowing us to compare and contrast our views on the landscape of the territory, press and scientific articles, etc., revealing the discourses conveyed on this landscape of activities, and interviews with those involved in the heritage of this landscape, local residents and members of associations linked to the memory and enhancement of the industrial heritage of Saint-Étienne.

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