Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1960-6176
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0769-0959
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/13cd6
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/13cd6
info:eu-repo/semantics/embargoedAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
Maria Tortajada, « L’objet de l’histoire du cinéma et l’épistémologie des dispositifs », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze
Les historiens le savent, l’objet de l’histoire du cinéma ne va pas de soi. Et pourtant, le discours historique cherche constamment à instaurer des limites et à circonscrire un territoire à partir duquel il construit son récit ou développe son analyse, décidant ce qui relève ou non du « cinéma ». Il est une autre manière de connaître ce dernier. Elle consiste à défaire les frontières et à le replacer dans le réseau de relations qui se tissent à une époque donnée entre des appareils les plus improbables, des représentations et des usages qui échappent à son histoire. Bergson et son cinématographe, par exemple. Ou encore Fourtier et ses plaques de lanterne magique au statut particulier. L’épistémologie des dispositifs de vision permet cela. Elle fait vaciller les frontières entre des grands ensembles historiques, comme la lanterne magique, la chronophotographie mareysienne ou ce qu’on appelle le cinéma. La question de la représentation du mouvement les fédère et les divise, source de variations généalogiques troublantes.