2017
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/13clk
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François Fièvre, « La forêt des contes », Presses universitaires de Rennes
À partir de l’analyse d’un album très contemporain, Into the Forest d’Anthony Browne (2004), on se propose d’explorer en détail les multiples images qui se trouvent derrière celles de l’illustrateur anglais. Derrière ce qui pourrait sembler à première vue un mashup de contes parmi d’autres (Le Petit Chaperon rouge, Hansel et Gretel…), on peut en effet voir dans cet ouvrage d’une part l’aboutissement des recherches d’une grande partie de la carrière de l’artiste autour du motif de la forêt des contes (Hansel and Gretel illustré dès 1981, puis The Tunnel en 1989), et d’autre part une réflexion artistique sur la tradition iconographique en rapport avec ce motif : Kay Nielsen, Walter Crane, Gustave Doré, etc. En explorant le lieu commun de la forêt des contes, on tente ainsi de mettre en évidence ses racines iconographiques et textuelles, et de détailler le plus rigoureusement possible le cheminement historique et esthétique ayant pris place entre la « forêt des contes » de l’époque de Perrault et la nôtre. Ceci afin de mettre en évidence que ce cliché aujourd’hui très fécond n’existe pas de toute éternité, mais est une construction culturelle soumise à une évolution historique.