Goya y los horizontes de superación del desengaño político. Una lectura en clave koselleckiana

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2025

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  • 20.500.13089/13d1c
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Frédéric Prot, « Goya y los horizontes de superación del desengaño político. Una lectura en clave koselleckiana », e-Spania


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La temporalización de la historia, de los imaginarios sociales y de los regímenes de expectativa que, en palabras de Reinhart Koselleck, va a caracterizar la modernidad europea a partir de 1750, se origina en la experiencia inédita de una aceleración de las dinámicas políticas y de una creciente diferenciación entre las estructuras de los mundos pasados y las del presente. La teleología ilustrada y liberal (profecía de la verdad, pronóstico de la razón) se confronta a trastornos históricos que la someten a dura prueba. El tiempo acelerado «acorta los espacios de experiencia y pone en juego continuamente nuevas incógnitas, de modo que incluso el presente rehúye lo no experimentable, debido a la complejidad de estas incógnitas». En esta crisis del tiempo y del relato se sitúa la experiencia por Goya del desengaño como pathos de la incertidumbre radical ante un futuro impredictible y pesimismo activo, ante, por ejemplo, la cuestión de la democracia y el protagonismo del pueblo en armas. La disyunción de los tiempos cuestiona el horizonte de inteligibilidad de la historia y de su plano de objetividad.

La temporalisation de l’histoire, des imaginaires sociaux et des régimes d’attente qui, selon les mots de Reinhart Koselleck, va caractériser la modernité européenne à partir des années 1750 trouve son origine dans l’expérience inédite d’une accélération des dynamiques politiques et d’une différence croissante entre les structures des mondes passés et celles du présent. La téléologie éclairée et libérale (prophétie de la vérité, pronostic de la raison) est confrontée à des bouleversements historiques qui l’éprouvent. Le temps accéléré « rétrécit les champs d’expérience et met sans cesse en jeu de nouvelles inconnues, de sorte que face à la complexité même de ces inconnues le présent se dérobe dans l’inexpérimentable ». Dans cette crise du temps et de l’histoire se situe l’expérience par Goya du desengaño en tant que pathos de l’incertitude radicale face à un avenir imprédictible et pessimisme actif, face, par exemple, à la question de la démocratie et à l’intervention du peuple en armes. La disjonction des temps met en crise l’horizon d’intelligibilité de l’histoire et son plan même d’objectivité.

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