Jacques Roger et la pratique de l’anachronisme. Aporie de l’histoire des sciences ?

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2025

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  • 20.500.13089/13dhr
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Cécilia Bognon-Küss, « Jacques Roger et la pratique de l’anachronisme. Aporie de l’histoire des sciences ? », Cahiers François Viète


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Résumé Fr En

Si Jacques Roger se réclamait explicitement d’une « histoire historienne des sciences » prenant ses distances avec d’une part l’épistémologie historique de Gaston Bachelard ou l’archéologie foucaldienne, et d’autre part la microhistoire et l’histoire sociale des sciences, il nous semble, pour reprendre un mot de Jean Gayon, que sa « manière d’aborder l’histoire des sciences » était cependant intrinsèquement philosophique. Nous examinons ici le jeu ou la tension non résolue entre histoire et philosophie à partir de l’étude de l’usage de l’anachronisme dans les écrits de Jacques Roger, envisagés synchroniquement plutôt que dans leur succession chronologique. Paradoxalement, cette pratique de l’anachronisme nous semble refléter les difficultés philosophiques propres à l’histoire des sciences, telles que Roger les fait surgir au niveau du langage, du temps et de la vérité scientifique.

Despite Jacques Roger’s explicit self-defining as a « historian of science », with a clear disassociation from the historical epistemology of Gaston Bachelard and the archaeology of Michel Foucault, as well as from microhistory and the social history of science, it can be argued, drawing upon the work of Jean Gayon, that his « way of approaching the history of science » was, in essence, intrinsically philosophical. In this study, we explore the interplay or unresolved tension between history and philosophy by examining the use of anachronism in Jacques Roger’s writings, considered synchronically rather than in chronological succession. Paradoxically, this use of anachronism appears to reflect the philosophical difficulties inherent to the history of science, as Roger articulates them at the level of language, time, and scientific truth.

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