2025
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2780-9986
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1297-9112
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/13dhn
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/13dhn
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Pierre-Olivier Méthot, « Jacques Roger, Ernst Mayr et l’histoire de la théorie de l’évolution. Science et idéologie dans les sciences biologiques », Cahiers François Viète
Spécialiste de l’histoire de la pensée biologique au xviiie siècle, c’est au transformisme et en particulier à l’œuvre de Darwin, à sa réception et à ses prolongements théoriques récents que l’historien Jacques Roger (1920-1990) se consacre du début des années 1970 jusqu’à son décès. Comment rendre compte de ce tournant vers l’histoire de la théorie de l’évolution et de la biologie du xxe siècle ? Selon l’hypothèse envisagée ici, ce sont les rencontres de Roger avec les historiens et les biologistes anglo-saxons, et notamment avec Ernst Mayr, qui ont façonné son intérêt envers l’histoire de la théorie de l’évolution, dont il refusait de séparer les dimensions scientifique et socioculturelle. Plus fondamentalement, comme le révèle un manuscrit inédit récemment retrouvé, si Roger s’intéressa à la théorie darwinienne de l’évolution, c’est aussi parce qu’elle soulève à nouveaux frais des enjeux importants liés à la question de « l’homme ».