Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/3073-5734
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2552-9137
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/13dxk
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/13dxk
info:eu-repo/semantics/embargoedAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Gaëlle Prodhon, « L’Algérie socialiste de Djamel Farès. Le quotidien comme révolution silencieuse », Transbordeur
Les cultures visuelles de l’Algérie socialiste se nourrissent du modèle soviétique du réalisme socialiste à partir de l’indépendance algérienne en 1962. Certains photographes algériens, faisant souvent face à des contraintes financières et matérielles, répondent à des commandes ou travaillent pour la presse étatique tout en développant parallèlement des approches photographiques personnelles. Leurs pratiques et leurs images se déploient dans des espaces de visibilité complexes, où les frontières entre photographie officielle, voire de propagande, et démarche auctoriale sont poreuses. En partant de la consultation du fonds privé du photographe Djamel Farès, l’un et l’autre encore peu connus, constitué d’un corpus d’images inédites produites entre 1968 et 1978, combinée au témoignage du photographe, l’article propose de révéler les réseaux et mondes sociaux qui ont alimenté et dirigé le parcours de Farès, des milieux de la gauche française aux cercles du pouvoir algérien et réseaux tiers‑mondistes.