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Aïcha Revellat, « Intimité immédiate. Hannah Villiger et les images instantanées », Transbordeur
Cet article examine la façon dont Hannah Villiger (1951-1997) s’est approprié les spécificités de la photographie instantanée dans les années 1980 et 1990 pour produire des images photographiques grand format de son propre corps, lesquelles, selon sa conception, possèdent un caractère sculptural. Il analyse aussi les liens entre son œuvre et d’autres pratiques postconceptuelles, notamment celles d’artistes queers et féministes recourant également à des technologies d’image instantanée telles que le Polaroid, les cabines Photomaton, les miroirs et la photocopie Xerox.Selon la thèse exposée dans cet article, en raison des stratégies performatives et temporelles basées sur le séquençage et la répétition, la pratique de Villiger présente une proximité particulière avec celle des artistes vidéastes. Mais au lieu de concevoir l’immédiateté comme une qualité inhérente à la technologie de l’image instantanée, l’impression d’immédiateté et d’intimité est envisagée comme un effet produit par les techniques médiatiques entre le corps et l’appareil photo.