Between liberation and constraint

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  • 20.500.13089/13im4
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Ralph Höger, « Between liberation and constraint », Crime, Histoire & Sociétés


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Résumé En Fr

In the last decades of the nineteenth century, psychiatry’s spatial regimes changed drastically. Under the heading of “freer” forms of treatment, agricultural colonies, family care and early discharges signified a more open and permeable asylum system. At the same time, through the system of guarded wards, bed and bath therapies, psychiatric spaces became increasingly medicalised. Using space as an interpretive category, this article addresses the continuum of liberation and constraint from the perspective of medical records. How did the asylum as an ever-changing assemblage of medical staff, administrative rules and material settings answer to certain individual behaviours? What similarities can be discerned to changes in penal carceral regimes? The article stresses the adaptability and flexibility of institutional spatial practices and, via analysis of the trajectories of four patients from institutions in the German state of Württemberg, the asylums’ remarkable ability to create situational permeabilities becomes visible. However, it also becomes clear that overcrowding and cost efficiency were often the driving force behind many patients’ mobilities. Moreover, focusing on medical records and patients’ experiences, medicalisation appears as an ambivalent process of liberation. Although openly visible constraint was reduced, other forms of coercion became more salient.

Au cours des dernières décennies du XIXe siècle, les espaces de la psychiatrie ont été radicalement transformés. Un système d’asile plus ouvert et plus perméable a été mis en place, fondé sur des traitements offrant plus de liberté, tels que les colonies agricoles, la garde familiale et les sorties anticipées. Parallèlement, les espaces psychiatriques sont devenus de plus en plus médicalisés, grâce au développement des salles de garde, de l’hydro- et narco-thérapies. En utilisant l’espace comme catégorie analytique, cet article aborde le continuum entre libération et contrainte du point de vue des dossiers médicaux. Comment l’asile, en tant qu’assemblage en constante évolution de personnel médical, de règles administratives et de cadres matériels, a-t-il répondu aux comportements individuels ? Quelles sont les similitudes avec les changements dans les régimes pénaux carcéraux ? L’article souligne l’adaptabilité et la flexibilité des pratiques spatiales institutionnelles et, à travers l’analyse des trajectoires de quatre patients d’institutions de l’état allemand du Württemberg, la remarquable capacité des asiles à créer des perméabilités situationnelles. Cependant, il apparaît aussi que des problèmes de surpopulation et de rentabilité ont souvent favorisé la mobilité de nombreux patients. De plus, en se concentrant sur les dossiers médicaux et les expériences des patients, la médicalisation apparaît comme un processus ambivalent de libération. Bien que les contraintes ouvertement visibles aient été réduites, d’autres formes de coercition sont devenues plus évidentes.

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