2024
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/13jhn
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Samia Ferhat, « Mots et silences en Chine et à Taïwan », Presses de l’Inalco
À Paris, des étudiants chinois et taïwanais se rencontrent à la faveur d’un protocole scientifique, « l’Atelier de dialogue sino-taiwanais autour du cinéma ». À la fois curieux les uns des autres et gênés, éprouvant un sentiment d’altérité, ces jeunes constatent leurs représentations divergentes : les Chinois évoquent une appartenance commune avec les Taïwanais, alors que ces derniers, au contraire, soulignent le « fossé » qui les sépare d’eux. Cet atelier sera l’occasion d’observer leurs interactions, mais aussi de réfléchir aux poids des mémoires officielles, institutionnelles et familiales, dans leurs processus d’identification. Ce chapitre explore plus spécifiquement les récits entendus au coeur des familles et qui, s’étendant sur deux, trois, voire quatre générations, révèlent les cadres collectifs de la mémoire en Chine et à Taïwan. Recueillies de 2009 à 2021, ces mémoires sont celles d’une génération née dans la décennie 1980, alors que la démocratie est instaurée à Taïwan et que l’enrichissement est prôné en Chine.