Chiffres et politiques sociales. La Société fabienne et les savoirs comme stratégie du socialisme réformiste (1884-1889)

Fiche du document

Auteur
Date

2025

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/13kp7
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1954-3670

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/13kpd

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/13kpd

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/




Citer ce document

Laure Piguet, « Chiffres et politiques sociales. La Société fabienne et les savoirs comme stratégie du socialisme réformiste (1884-1889) », Histoire Politique


Partage / Export

Résumé Fr En

En 1887, la jeune Société fabienne, société réformiste britannique, publie Facts for Socialists. Composée principalement de statistiques économiques détaillant l’organisation économique de la Grande-Bretagne, cette brochure vise à prouver l’inégale répartition des richesses. Deux ans plus tard, la Société fait paraître Facts for Londoners. Cette brochure se sert, quant à elle, de statistiques économiques et sociales sur Londres pour appuyer ses propositions de réformes pour la ville. À partir de ces deux fascicules, cet article examine pourquoi et comment des organisations politiques non étatiques recourent aux chiffres dans leurs luttes pour améliorer les conditions de vie et de travail d’une partie de la population. Fondé sur la méthode de la sociohistoire de la quantification, il étudie qui produit les statistiques, comment elles sont produites et pourquoi. Cette approche permet entre autres de distinguer différentes formes d’usages militants des statistiques et d’observer leur transformation dans des contextes changeants.

In 1887, the newly formed Fabian Society, a British reformist society, published Facts for Socialists. Consisting mainly of economic statistics detailing the economic organisation of Great Britain, this brochure aimed to demonstrate the unequal distribution of wealth. Two years later the Society published Facts for Londoners. This brochure, for its part, used economic and social statistics on London to support its proposals for reforming the city. Using these two booklets as case studies, this article examines why and how non-state political organisations use figures in their struggles to improve the living and working conditions of sections of the population. Based on the method of the socio-history of quantification, it analyses who produces statistics, how they are produced and why. This approach makes it possible, among other things, to distinguish different forms of militant use of statistics and to observe their transformation in changing contexts.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines