2022
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/13mep
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/979-10-413-0242-0
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7535-8792-2
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Marine Poirier, « Peut-on avoir la mouche à l’oreille ? ¿Puede uno andar con la pulga detrás de la oreja? », Presses universitaires de Rennes
Dans l’optique de contribuer à la définition et à la problématisation collective de la notion de « représentation », l’article interroge les apports d’une approche dite « non représentationnaliste » du signe en linguistique à l’étude de quelques unités phraséologiques à composante animalière (puce, mouche, rat, huître, etc.) de l’espagnol et du français. On commence par poser les principes du « non-représentationnalisme » en sciences cognitives en général puis en linguistique en particulier, et on avance ensuite la proposition d’analyse. Notre hypothèse est que, au-delà d’une motivation représentationnelle souvent prêtée à ces expressions animalières, ces dernières se comprennent et s’expliquent peut-être aussi par la structure même des signifiants (animaliers) qu’elles font intervenir et par les réseaux analogiques qui se tissent autour de ces signifiants.