Littératie de traduction automatique et enseignement-apprentissage de l’anglais en lycée : compétences et arts de faire

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Date

2025

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  • 20.500.13089/13n06
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Alsic

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Aurélie Bourdais, « Littératie de traduction automatique et enseignement-apprentissage de l’anglais en lycée : compétences et arts de faire », Alsic


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Résumé Fr En

Bien que les apprenants de langue seconde ou étrangère (L2) se soient emparés des traducteurs en ligne, cette pratique reste souvent clandestine dans le second degré et de nombreuses études soulignent les compétences hétérogènes des apprenants relatives à l’utilisation de ces outils. Les traducteurs en ligne constituent toutefois des outils cognitifs potentiels qui pourraient faciliter la réalisation de tâches complexes pour des apprenants non experts. L’étude de cas présentée ici s’appuie sur l’analyse d’un entretien semi-directif réalisé auprès d’une enseignante d’anglais en lycée et de données recueillies auprès de deux élèves (captures d’écran dynamiques et entretiens d’autoconfrontation). Elle vise à déterminer dans quelle mesure les trois participantes s’appuient sur des compétences en littératie de traduction automatique et en quoi leurs pratiques peuvent contribuer à l’apprentissage d’une L2 en contexte scolaire. Les résultats montrent que, malgré des décalages entre certaines pratiques observées et les spécificités des traducteurs en ligne, les élèves ont développé des « arts de faire » qui peuvent être pertinents dans une perspective d’apprentissage, mais l’insécurité numérique de l’enseignante ainsi que la place controversée des téléphones portables en classe soulèvent des questions de légitimité qui peuvent expliquer les réticences d’enseignants à intégrer pleinement ces outils en classe d’anglais.

Although second or foreign language (L2) learners have embraced online translators, the practice often remains underground in secondary schools, and many studies point to the heterogeneous skills of learners when using these tools. Online translators are, however, potential cognitive tools that could facilitate the completion of complex tasks for non-expert learners. The case study presented here is based on the analysis of a semi-directed interview with a high school English teacher and of data collected from two students (dynamic screenshots and self-confrontation interviews). It aims to determine the extent to which the three participants have developed MT literacy, and how their practices can contribute to L2 learning in a school context. The results show that, despite discrepancies between certain practices observed and the specificities of online translators, the students have developed « arts of doing » that may be relevant from a learning perspective. However, the teacher's digital insecurity and the controversial place of cell phones in secondary schools raise questions of legitimacy that may explain some teachers' reluctance to fully integrate these tools into the English classroom.

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