Châteaux et armes à feu en Franche-Comté. Des transformations en trompe l’œil ?

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2018

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  • 20.500.13089/13oat
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Jean-Jacques Schwien et al., « Châteaux et armes à feu en Franche-Comté. Des transformations en trompe l’œil ? », Éditions de l’Université de Lorraine


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Résumé Fr En

Des prospections et fouilles depuis plusieurs années en Franche-Comté ont permis de documenter de nombreuses ruines et des sites encore habités, dont les éléments visibles datent des XIIIe-XVIIe siècles. A côté de lieux transformés en forteresses, comme Joux ou Belfort, beaucoup d’entre eux témoignent d’une adaptation assez sommaire aux nouvelles armes. Le répertoire architectural correspondant est certes éclectique, avec de nombreux types de bouches à feu, des tours d’artillerie, des bastions, des fausses braies, etc. Mais rares sont les lieux qui semblent avoir disposé d’un programme global cohérent. Dans certains cas, les transformations restent inachevées, dans d’autres les nouvelles défenses sont incomplètes ou même opposées au côté de l’attaque. On a souvent l’impression que le paraître prime sur l’efficacité. Mais en même temps, on note que la plupart des sites, même modestes, se plient aux nouvelles modes. Comment interpréter le phénomène ? Il est difficile d’y répondre en l’absence de chronologies fiables pour l’essentiel. Il est certain en tout cas que l’effort réel ou symbolique pour répondre à l’évolution du canon est ici comme ailleurs conséquent dans un premier temps puis abandonné au plus tard à la fin du XVIe s., au contraire des villes et forteresses princières ou royales.

Prospections and excavations for several years in Franche-Comté have documented many ruins and still inhabited sites, whose visible elements date from the 13th-17th centuries. Alongside places transformed into fortresses, like Joux or Belfort, many of them testify to a rather summary adaptation to the new weapons. The corresponding architectural repertoire is certainly eclectic, with many types of firearms, artillery towers, bastions, false braces, etc. But few places seem to have had a coherent program. In some cases the transformations remain unfinished, in others the new defences are incomplete or even opposed to the side of the attack. There is often a perception that appearances take precedence over efficiency. But at the same time, it is noted that most sites, even modest, comply with the new trends. How to interpret this phenomenon? It is difficult to answer in the absence of reliable chronologies for the most part. In any case, it is certain that the real or symbolic effort to respond to the cannon evolution is here, as elsewhere, important in the first place and then abandoned at the end of the sixteenth century, unlike the princely or royal towns and fortresses.

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