2025
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Blandine Perona, « Écrire contre la présomption masculine : de l’épître invective à la remontrance (Laura Cereta, Hélisenne de Crenne, Marie de Gournay) », Revue des Sciences Humaines
Au Moyen Âge et au début de l’époque moderne, la parole publique féminine constitue une transgression. Bien des auteurs humanistes ne remettent pas en cause cette évidence : une femme convenable en société est une femme qui se tait. À cette injonction au silence, répondent parfois des cris, qui, s’ils n’ont été que manuscrits ou imprimés, n’en gardent pas moins une réelle puissance. Certaines protestations féminines se distinguent en effet aussi bien par leur véhémence que par leur dénonciation...