2023
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/13ol2
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Guillermo Serés, « La naturaleza es un templo, un libro, un decorado. Fray Luis de León, Herrera y el Brocense », Criticón
Pour fray Luis de León, ce qui relève de la nature acquiert un caractère symbolique : elle constitue un refuge esthétique et moral, parfaitement codifié, comme l’est le bucolisme d’Herrera. El Brocense, en revanche, croit, en suivant Horace, que la nature doit donner de la plasticité à la composition ou solliciter l’imagination du lecteur pour compléter la «figure» centrale, qui permettra au peintre ou au poète de recréer librement un fond. Entre ces deux extrêmes, il y a une variété graduelle des possibilités d’intégration de la nature dans la composition littéraire.