2025
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/13pt6
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https://doi.org/10.4000/13pt6
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Emma Pomeroy et al., « Excavating the archives: new perspectives on the Shanidar Cave Neanderthals », Bulletins et mémoires de la société d’anthropologie de Paris
En 1960, un remarquable assemblage d’ossements de quatre Néandertaliens (appelés Shanidar 4, 6, 8 et 9) fut découvert dans la grotte de Shanidar, au Kurdistan irakien. Cependant, leur fragilité et leur extraction en bloc ont engendré une perte d’information concernant les positions relatives des squelettes et la chronologie de leur dépôt. Ralph Solecki, qui a dirigé les fouilles, a décrit d’autres restes humains laissés dans le mur est adjacent à la tranchée. En 2018-2019 et 2022, des restes néandertaliens (appelés Shanidar Z et A) ont été exhumés de cet emplacement du mur est juste à côté de l’endroit où le bloc fut retiré en 1960. Ces restes font partie de l’assemblage de 1960. La récente mise à disposition des archives de Solecki offre de nouvelles perspectives sur cet assemblage inhabituel de restes osseux. Alors que le squelette de Shanidar 4 a été entièrement exposé in situ, la position d’origine de Shanidar 6 a été peu publiée, et celle de Shanidar 8 et 9 est inconnue. Le travail sur les archives suggère que Shanidar 6 se situerait dans une position différente de celle indiquée dans certaines publications précédentes, et que les restes auraient pu être perturbés avant que Shanidar 4 ne soit déposé au-dessus. Les os non fouillés du mur-est de Solecki correspondent à Shanidar Z mais pas à Shanidar 6 (comme Solecki l’avait initialement supposé), étant donné la position du bras de Shanidar 6. La relation entre Shanidar 8 et les autres squelettes reste floue, mais nos travaux sur les archives ainsi que les nouvelles fouilles indiquent une origine complexe dans la formation de cet assemblage unique d’individus néandertaliens qui pourrait avoir modifier notre compréhension du comportement mortuaire/funéraire des Néandertaliens.