Церковь, государство и душевнобольные политические преступники Российской империи XVIII века

Fiche du document

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/13pu7
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/3038-4222

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/3038-0979

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/13pue

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/13pue

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/embargoedAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/



Citer ce document

Alexander Kamenskii, « Церковь, государство и душевнобольные политические преступники Российской империи XVIII века », Cahiers d’histoire russe, est-européenne, caucasienne et centrasiatique


Partage / Export

Résumé Fr En

L’article examine l’interaction entre l’Église et l’État, et ses changements au cours du xviiie siècle, dans le placement des criminels malades mentaux dans les monastères. S’appuyant sur une analyse de plus de trois cents cas provenant des archives des agences d’enquête politique, l’article montre que durant la première moitié du siècle, l’Église a tenté de résister à la pratique, établie depuis le xviie siècle, d’envoyer les aliénés dans des monastères, mais l’État, qui n’avait pas d’alternative pour isoler ceux qu’il considérait comme dangereux pour la société, a systématiquement subordonné l’Église à ses propres intérêts. En même temps, pour l’État, le placement d’une personne malade mentale dans un monastère n’avait pas pour but de la punir, mais de la soigner, voire de la guérir, et s’avérait ainsi une sorte d’assistance sociale, ce qui peut semer le doute sur la légitimité de considérer cette fonction des monastères dans le cadre du système pénitentiaire.

The article examines the interaction between the Church and the state in the placement of mentally ill criminals in monasteries and how it changed during the eighteenth century. Based on the analysis of more than 300 cases from the archival collections of political investigation agencies, the article shows that during the first half of the century, the Church tried to resist the practice of sending the mentally ill to monasteries, which had been established since the seventeenth century, but the state, which had no other alternative for isolating those it considered dangerous to society, consistently subordinated the church to its own interests. At the same time, the purpose of placing a mentally ill person in a monastery was considered by the state not as punishment, but as healing, and in fact, it was a form of social care. This makes one doubt the legitimacy of considering this function of monasteries in the context of the penitentiary system.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets