Disraeli and the Eastern Question 1875‒78: Finance, Defence and Politics

Fiche du document

Auteur
Date

2025

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/13qt5
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2271-6149

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0220-5610

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/13qtc

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/13qtc

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/


Résumé En Fr

This essay considers an aspect of the great ‘Eastern’ (Ottoman and Balkan) crisis of 1875‒78, which has never been properly treated before: the policies of Disraeli (Earl of Beaconsfield), that secured a great British triumph, at once peaceful and painless. His actions were original and unusual—as one might expect—but they also drew on long established ideas about British strength in international relations. What was original was the emphasis he placed on the show of strength: politically, by manipulating parliamentary and public proceedings as symbolic gestures, and by troop and naval movements, actual or projected. This was the so-called policy of ‘determination’ or ‘demonstrations’. The conventional aim of this apparently aggressive policy was to avoid Crimean ‘drift’ and so uphold peace. It was supported by presenting Britain as politically united (thereby marginalising Gladstone’s opposition), and by conceiving of British military resources in thoroughly traditional fashion: as a small, mobile force that could be transported by sea to a wide range of possible destinations. Above all, Disraeli traded on Britain’s financial strength as compared to Russia’s weakness, and hence inability to fight a major European war—ideas that were orthodox in both Britain and Russia as well as the international money markets. These instruments of strength and manipulation produced the collapse of Russia’s position, as between the peace terms she imposed on the Turks at San Stefano and the European settlement at the Congress of Berlin.

Cet essai examine un aspect de la grande crise « orientale » (ottomane et balkanique) de 1875-78, qui n’a jamais été traité de manière adéquate auparavant : la politique de Disraeli (comte de Beaconsfield), qui avait pour résultat le grand triomphe britannique, pacifique et sans douleur. Ses actions étaient originales et caractéristiques, mais elles s’appuyaient également sur des idées établies de longue date concernant la force britannique dans les relations internationales. Ce qui était original, c’était l’accent qu’il mettait sur l’usage de la force : politiquement, en manipulant les procédures parlementaires et publiques comme des gestes symboliques, et par des mouvements de troupes et de navires, réels ou projetés. C’est ce qu’on appelle la politique de « détermination » ou de « démonstration ». L’objectif conventionnel de cette politique apparemment agressive était d’éviter la « dérive » de la Crimée et de maintenir ainsi la paix. Elle était soutenue par la présentation d’une Grande-Bretagne politiquement unie (marginalisant de cette façon l’opposition de Gladstone) et par une conception tout à fait traditionnelle des ressources militaires britanniques : une petite force mobile pouvant être transportée par mer vers un large éventail de destinations possibles. Avant tout, Disraeli a misé sur la puissance financière de la Grande-Bretagne par rapport à la faiblesse de la Russie, et donc sur son incapacité à mener une grande guerre européenne, idées qui étaient orthodoxes en Grande-Bretagne, en Russie, et sur les marchés monétaires internationaux. Ces instruments de puissance et de manipulation ont entraîné l’effondrement de la position de la Russie, entre les conditions de paix qu’elle a imposées aux Turcs à San Stefano et le règlement européen au Congrès de Berlin.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines