2023
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Philippe Bourdin, « Les Conventionnels des cent derniers jours », Presses universitaires Blaise-Pascal
Quarante-deux anciens Conventionnels (une toute petite cohorte des survivants) se font élire au sein de la Chambre des Cent-Jours. Sont-ils représentatifs de ceux qui se sont ralliés au 18 Brumaire, de ceux qui ont fait carrière dans les administrations de l’Empire ? En tout cas, ils sont nombreux à être élus par des départements qui ont depuis longtemps fait assaut de républicanisme, par d’autres qui ont dû résister à l’invasion étrangère ou la contre-révolution. Ils sont indifféremment d’anciens Montagnards, d’anciens Girondins, d’anciens membres de la Plaine. Certains sont les féaux de l’empereur (Fouché, Cambacérès, Defermon), d’autres des porte-parole de l’opposition libérale Delbrel, Maignet, Barère). Quel discours portent-ils dans une Assemblée qui siège un mois ? Quels liens établissent-ils entre l’urgence de la situation politique et militaire de 1815 et celle de la Révolution ?